À Bruxelles, on les appelle parfois les tanks. Bien qu'ils ne soient pas les plus légers ni les plus design des vélos de ville, leur utilité n'est plus à prouver.

On retire un vélo à un endroit et on le dépose où on veut. C'est du moins l'idée. Vu le dénivelé de Bruxelles, il est plus utilisé en descente qu'en montée -c'est pas le vélo type pour monter le mont Ventoux non plus- le résultat étant que de nombreuses bornes sont libres et d'autres sont occupées. Pour éviter la guerre du dernier vélo disponible ou de la dernière borne libre, l'application Allbikesnow est devenue indispensable.

Le villo peut aussi vous réserver quelques surprises amusantes: une selle qui retombe et vous donne un look de chopper, des vitesses bloquées qui vous feront pédaler 10 tours par secondes pour avancer 1 mètre ou encore un pneu crevé que l'on découvre seulement après avoir retiré le vélo -oui, oui, je l'avais contrôlé avant.

Mais soyons honnêtes, ce système reste ultra pratique pour se déplacer en ville. Avec Villo, on se dispute parfois, mais au final, on en reste amoureux.