Certains y vont, car ils aspirent à une meilleure infrastructure et sécurité pour les cyclistes. D'autres participent, car ils souhaitent protéger l'environnement. Beaucoup y vont aussi, car ils veulent passer un bon moment, faire une balade et rencontrer des gens. On trouve de tout à cet évènement, car il n'y a pas de conditions d'admission excepté la bonne humeur.

Ces promenades groupées ont lieu partout dans le monde et consistent à rassembler un maximum de cyclistes jusqu'à ce que le nombre soit suffisant, ce qu'on appelle masse critique, pour qu'ils puissent rouler plus facilement et en toute sécurité sur la route. La masse s'impose littéralement dans la circulation.

Certains se demanderont peut-être s'il est réellement nécessaire et productif d'encombrer encore plus nos routes qu'elles ne le sont déjà. Le fait est que plusieurs centaines de milliers de voitures roulent tous les jours à Bruxelles, engendrant des files record, non seulement pour elles-mêmes, mais également pour les transports en commun. Dans ce contexte, il est difficile de les pointer du doigt.

Au contraire, les masses critiques sont des fêtes qui célèbrent l'usage du vélo en ville et tentent de sensibiliser et d'encourager. Ils sont donc là pour nous sortir de la pagaille, même s'il faut attendre pour les laisser passer.