À force d’entendre autour de lui les expériences malheureuses de cyclistes avec leur vélociste, Michel, juriste de formation, décide d’agir et se lance dans l’aventure. Il ouvre un magasin de vélo focalisé sur la qualité et la satisfaction du client. Un concept que revendiquent tous les commerçants, direz-vous. Michel met cependant un point d’honneur à défendre sa fiabilité et à plaider la cause de ses clients.

On pourrait appeler son magasin un “slow shop”, car ici on prend rendez-vous et surtout on prend son temps. Quel que soit l’usage que vous vouliez faire de votre vélo : transport d’enfants ou des courses, longues distances, relief important, trajet domicile-travail… une discussion au préalable doit permettre de faire le meilleur choix. Et pour cela, le temps n’est pas un souci : chez Bike Square, il y a des canapés pour s’installer confortablement. Mais tout ne se passe forcément pas assis dans le canapé, un vélo, ça se met au point et ça s’essaye. « Une cliente vient de passer plus d’une heure dans le magasin, elle a essayé plusieurs réglages du vélo pour trouver la bonne position; c’est ça que nous voulons : procurer un service personnel » nous dit Samuel qui travaille là.

Le service ne s’arrête pas à la vente. Le magasin est équipé d’un atelier de réparation, destiné uniquement à la clientèle. Ici, à nouveau, le service prime. Chaque vélo qui sort du magasin reçoit un carnet d’entretien comprenant les réglages, les réparations, les dates, les kilomètres parcourus… Cela permet de suivre le vélo dans le temps, de mieux cerner les problèmes et d’inviter aussi le propriétaire à le faire réviser quand cela s’avère nécessaire.

Samuel, diplômé en sciences politiques, a choisi, par passion, de travailler dans le monde du vélo. Il ne cache pas son enthousiasme : « on a beaucoup de clients qui viennent grâce au bouche-à-oreille, de nombreuses jeunes mamans notamment, nos clients sont contents et nous recommandent ».

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