Julia, une cycliste à la carte
Comme toute Hollandaise qui se respecte, Julia aime rouler à vélo. Alors quand elle a déménagé à Bruxelles pour venir étudier, elle a logiquement emporté son deux-roues avec elle. Il lui vient du voisin de sa grand-mère. Il pèse son poids, n'a pas de vitesses et n'a qu'un frein torpedo mais elle l'aime bien. Toutefois, elle se rend rapidement compte que le relief à Bruxelles n'est pas le même que chez elle. « Aux Pays-Bas, tout est plat alors ce n'est pas handicapant de ne pas avoir de vitesses. Mais mon vélo lourd n'est pas fait pour Bruxelles ; je ne l'ai réalisé qu'après », confie Julia.
« Je monte à pied le Mont des Arts »
Mais qu'importe. Son vélo elle y tient alors elle l'utilise pour aller voir des amis à la VUB ou pour aller dans le centre. « Quand je reviens vers Ixelles, je monte à pied le Mont des Arts ou je prends l'ascenseur vers le Palais de Justice », précise-t-elle. Pour aller à des soirées à la VUB, elle prend toujours son vélo car c'est plus rapide et elle se sent plus rassurée de revenir à vélo qu'à pied.
Pour aller à ses cours par contre, elle prend les transports. Elle habite à Matongé et son école est à Jette : une distance trop importante que pour être couverte avec son vélo.
« Je n'aime pas trop laisser mon vélo en rue »
Cela fait trois ans qu'elle vit à Bruxelles. « Je pensais étudier à Amsterdam mais ma mère m'a dit de regarder aussi ce qui se faisait en Belgique car on habite pas loin de la frontière. J'ai d'abord pensé à Leuven puis j'ai visité Bruxelles et cela m'a beaucoup plu. C'est multiculturel et il y a tant de choses », s'exclame-t-elle. Elle a d'abord habité Etterbeek avant de se retrouver à Matongé. « Ici, c'est un quartier très joyeux, très coloré. Et puis tout est proche : les commerces, le cinéma, les bars », note-t-elle. Par ailleurs, elle a trouvé un appartement avec une arrière-cour dans laquelle sont suspendus de nombreux racks à vélos. Un argument qui l'a tout de suite séduite. « C'est cool d'avoir un tel espace. Je n'aime pas trop laisser mon vélo n'importe où en rue », déclare-t-elle.
« Je découvre des lieux »
Si elle utilise davantage les transports en commun qu'aux Pays-Bas, Julia trouve quand même de nombreuses opportunités pour se servir de son cher deux-roues. « J'aime bien rouler à vélo : c'est gratuit et eco-friendly. Le soir, c'est particulièrement agréable car les rues sont moins bondées. Au mois de mai, j'ai fait un tour guidé à vélo et j'ai découvert des lieux que je n'avais jamais vus avant », s'enthousiasme-t-elle.
Un article de Violaine Jadoul